ISRAËL / TERRITOIRES OCCUPÉS

Sans titre-1Clôture de sécurité, barrière de sécurité, mur de séparation, séparation de clôture, mur de l’apartheid, Sharon’s wall, mur d’annexion....
Que de noms pour un amas de béton entouré de barbelés, de clôtures électrifiées, de capteurs, de détecteurs et surplombé de caméras, de miradors,

de drones et de soldats qui, à défaut de démontrer que la sécurité est une question de surveillance, vient attiser soixante ans de conflit.

Né du mouvement « Une barrière pour la vie » (Fence for Life ), la mise en oeuvre de ce concept de « barrière de sécurité », devient une réalité au printemps 2002 lorsque le gouvernement d’Ariel Sharon prend la décision de construire une « clôture » de plus de 700 kilomètres sensée longer une frontière de 200 kilomètres. Evalué à plus de 1,8 milliard d’Euros, ce mur qui n’emprunte que 20% de la ligne verte de 1967, sépare les Palestiniens de leur famille, de leurs oliviers, de leurs hôpitaux, de leurs écoles, de leur eau, et de façon plus générale de leur santé psychique, physique, économique, politique et sociale. Cette «barrière pour la vie» des uns ne serait-elle pas que la face visible d’un mur de la mort pour les autres ? Déclaré contraire au droit international par la Cour Internationale de Justice en 2004, ce mur constitue aujourd’hui le symbole d’une politique prête à saisir le moindre prétexte pour étouffer un peuple palestinien que les israéliens avaient trop vite oublié en s’imposant en 1948 sur des territoires officiellement «inoccupés».

 

Carte

Avertissement !!!

Si les témoignages ont, pour l’instant, été davantage recueillis côté palestinien, c’est que nos démarches entreprises auprès d’acteurs culturels susceptibles de nous accueillir en Israël (voir « A l’origine du site») n’ont, à ce jour, pas encore abouti.

A la question : peut-on rire du mur en Israël ? Il semblerait que la réponse qui s’impose en appelle au bon sens de Pierre Desproges pour un franc : «oui mais pas avec tout le monde ». Il ne nous reste plus qu’à trouver avec qui.